16 novembre 2005

Ce sera le sigle de la rubrique:

Originally uploaded by bati1.
ESPÈCE MENACÉE : « Le BÉNÉVOLE des milieux associatifs » Le BÉNÉVOLE (activus benevolus) est un mammifère bipède qu’on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec ses congénères.Les BÉNÉVOLES se rassemblent à un signal mystérieux appelé « convocation ». On les rencontre aussi en petits groupes dans divers endroits quelquefois tard le soir, l’œil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme de la meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler le budget. Le téléphone est un appareil qui est beaucoup utilisé et qui lui prend beaucoup de temps, mais cet instrument lui permet de régler les petits problèmes qui se posent au jour le jour. L’ennemi héréditaire du BÉNÉVOLE est le « YAKA », (nom populaire) dont les origines n’ont pu être, à ce jour, déterminées. Le YAKA est aussi un mammifère bipède, mais il se caractérise par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que 4 mots : « y’a qu’à » ce qui explique son nom. Le YAKA, bien abrité dans la cité ANONYME, attend le moment où le BÉNÉVOLE fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez celui-ci une maladie très grave : « le découragement ». Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont visibles rapidement sur le sujet atteint : absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche et attrait de plus en plus vif exercé par un bon fauteuil et la télévision… Les BÉNÉVOLES décimés par le découragement risquent de disparaître, et il n’est pas impossible que, dans quelques années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos où, comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils n’arriveront plus à se reproduire. Les YAKAS avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper leur ennui. Ils se rappelleront avec nostalgie le passé pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte. B.V. (transmis par D.D.)

1 commentaires:

À 13:08 , Anonymous Anonyme a dit...

Il y a quelques années je fis un magnifique voyage en Espagne. Après avoir traversé un pont sur le Tage (tout un symbole !), nous arrivâmes un jour à Tolède, extraordinaire ville-musée classée patrimoine mondial par l'UNESCO. Nous commençâmes par visiter la maison d’El GRECO, ce peintre grec qui vécut en Espagne les dernières années de sa vie. Ce fut pour moi une révélation, un état de grâce... des dizaines de tableaux accrochés à des cimaises. Quelle émotion de pouvoir enfin contempler les chefs d'œuvre du « Maître » que j'avais si souvent vus en reproduction ! Cependant, les explications d'un guide nous apprirent à identifier sans coup férir les tableaux exécutés par « El Griego » et ceux de ses élèves. Pour un œil non averti aucune différence ! Parfois Le Greco commençait un tableau, ses élèves le terminaient. J’étais à l’époque capable de voir quelle partie d’un tableau était de « LUI »… et également ceux qu’il avait intégralement réalisés.
Il en va de même de certains écrits. Qu’on le veuille ou que l’on s’en défende, on laisse notre « griffe » partout où l’on passe. Pour un œil exercé, une tournure de phrase, une expression, la moindre petite faute d’orthographe, nous trahissent. On peut brouiller les pistes, on ne peut complètement « s’anonymer »… et puis à quoi bon. Pour certains, il est sans doute plus aisé de discourir masqués. Ils ne se cachent qu’à eux-mêmes car ceux qui les connaissent les RECONNAISSENT. C’est exactement comme les reportages à la télé. Parfois certains visages sont brouillés… ( ? !)
Quand je débutai dans l’enseignement, j’eus la chance d’avoir rapidement la visite d’un Inspecteur. Il ne me fit aucun reproche sur mon travail. Il releva cependant quelques maladresses de débutante et me mit en garde contre une habitude que j’avais prise de répéter fréquemment une certaine expression, anodine certes, mais qui émaillait mon discours ! Je n’en étais pas consciente. Il me dit ceci : « Attention Mademoiselle, les élèves sont féroces, ils auront tôt fait de vous surnommer ‘‘Mlle « … »’’. Merci cher Monsieur de m’avoir fait prendre conscience de ce petit travers qui aurait pu entraver ma carrière…
D.D.
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P.S. je renvoie ce comment car il me semble que le premier envoi n'a pas abouti ...

 

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