29 mai 2006

En réponse à vos comments : Plusieurs « comments » à la suite de ma petite intervention, à la fois coup de gueule et coup de blues, nous encouragent à continuer, mais quelques remarques méritent intérêt et réponse. Un regret exprimé par certains : le « filtrage ». L’autocensure qu’il entraînerait et les délais de parution des « comments » seraient la raison essentielle des non commentaires de blogueurs découragés. Honnêtement, je suis sceptique. Je veux d’abord répondre sur le point des délais : Il s’écoule au maximum quelques heures, et la plupart du temps quelques minutes, entre l’envoi de votre comment et sa publication ( sauf ce week-end pour cause de « grève sur le tas »). Toutes les réceptions de courrier sont datées et minutées ce serait aisément vérifiables. Et puis vous savez, l’intérêt d’un comment dépend plus de son contenu que de sa « fraîcheur ». Tel autre blogeur voudrait des échanges instantanés : Nous n’animons pas un « chat », mais un blog, le principe et le fonctionnement en sont tout à fait différents. Ceux qui fréquentent d’autres blogs pourraient vous dire que les réponses, lorsqu'elles viennent, viennent souvent après plusieurs jours. La « censure » : Tous les « comments » sont publiés, sauf ceux qui peuvent se révéler blessants, directement ou par allusion, et anonymement, pour des personnes. Il peut arriver que par maladresse le vidage de la boite aux lettres entraîne un comment qui aurait du rester, il s’agit alors d’une erreur pas d'un acte délibéré. L’ « autocensure » limiterait la liberté et la spontanéité de l’expression : Ce que vous appelez « l’autocensure » n’est après tout qu’un réflexe minimal de civilité et d’éducation. On n’agresse pas anonymement et si on ne peut s’exprimer qu’en griffant c'est qu' on a un problème. C’est sur le fond du sujet qu’on aimerait que vous vous exprimiez d’avantage : par exemple, pas un « comment » sur l’immigration, c’est significatif tout de même. Je n’ose croire que personne n’a son idée sur le sujet, l’anonymat permet en outre d’exprimer, si telle est votre opinion, des propos qui pourraient ne pas paraître « politiquement corrects ». Alors, lorsqu’il n’y a pas un mot, comment l’interpréter ? Désintérêt, prudence, refus de ce type de sujet dans le blog ... Certains voudraient que le blog soit un espace de totale licence : dire ce que l’on veut, comme l’on veut, de qui l’on veut, sans retenue, sans contrainte, au nom de la liberté d’expression. NON. D’abord parce que je suis juridiquement responsable de tout ce qui paraît sur le blog, ensuite et surtout parce que ce n’est pas du tout ma manière d’être. J’aime débattre d’idées, échanger des arguments, pas des invectives, et lorsque le débat passe quelquefois par des confrontations de personnes, mes oppositions ont toujours été manifestées à visage découvert. Alors, nous continuons, nous verrons en marchant. Mais apprenons à pratiquer le débat, acceptons nos différences, croyons à l’échange, c’est le fondement de la vie sociale, même au sein d’une petite communauté comme la nôtre. U Cuccu

4 commentaires:

À 05:43 , Anonymous Anonyme a dit...

Le non-dit est souvent plus révélateur que ce qui est exprimé, d'où la nécessité de lire entre les lignes.
L'immigration sera sans doute un des grands enjeux de la prochaine élection.
L'ombre portée de Vichy ne plane-t-elle pas de plus en plus sur nos têtes ?
Sachons donc résister quoi qu'il en coûte!
Sergiacciu

 
À 19:41 , Anonymous Anonyme a dit...

u cuccu a tout à fait raison.Il doit tout de même censurer certains écrits qui ne peuvent que nuire à ce blog .
N'oubliez pas ce qu'il est advenu au blog d'OPERA DI RUTALI et pourtant il n'y avait pas de quoi s'emporter autant (mais l'occasion est bonne ).
Alors cuccu soyez très vigilant.

 
À 23:31 , Anonymous Anonyme a dit...

BRAVO!

 
À 22:32 , Anonymous Anonyme a dit...

Serge ton intervention est la bien venue et tu ne te doutes même pas combien elle est malheureusement d'actualité dans ton propre village.
Amigo

 

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