25 octobre 2007

Tupinetta nous parle de Mathieu Amalric:
ROIS ET REINES
Rois et reine envoyé par maneb40
Bon anniversaire au comédien Mathieu Amalric, qui fête aujourd'hui ses 42 ans. Fils de Jacques Amalric, éditorialiste à Libération, et deNicole Zand, critique littéraire au Monde, Mathieu fait ses débuts au cinéma en 1984 sous la houlette du réalisateur d'origine georgienne Otar Ioselliani, un ami de la famille. C'est le déclic. Après une année d'hypokhagne, il ne quittera plus les plateaux de cinéma où il exercera d'abord tous les petits métiers, passant allègrement du rayon accessoires aux cantines, avant d'occuper des postes d'assistants réalisateurs pour des cinéastes confirmés comme Louis Malle ou Romain Goupil. La consécration arrive en 1996 avec "Comment je me suis disputé, ma vie sexuelle" d'Arnaud Desplechin, qui lance toute une nouvelle génération d'acteurs comme Emmanuelle Devos ou Jeanne Balibar qui deviendra sa compagne. Il obtient pour ce film son premier César,celui du meilleur jeune espoir masculin. Son apport au jeune cinéma d'auteur français est considérable: une fraîcheur atypique, une douceur et une étrangeté dans le jeu, qui le rendent immédiatement attachant. Vite catalogué "intello rive gauche", il démontre qu'il peut tout jouer comme dans le très beau et très classique "Fin aôut début septembre" d'Olivier Assayas et surtout en 2003 dans "Un homme un vrai" des frères Larrieu, où il déploie des qualités de chanteuravec un vrai grain de folie et une sensibilité étonnante. En 2004,Desplechin lui fait un cadeau en or avec le rôle d'Ismaël dans "Rois et reine", qui lui vaudra son 2e César, cette fois-ci dans la catégorie "Meilleur acteur". Dans le rôle de ce trublion dépressif, il est irrésistible de drôlerie, qu'il insulte copieusement Deneuve en lui expliquant par A+B que "les femmes n'ont pas d'âme" ou qu'il danse le rap comme s'il avait passé sa vie dans les ghettos new-yorkais! Cette année, Mathieu Amalric s'est retrouvé à l'affiche de pas moins de 5 films dont dernièrement "Le secret" de Claude Miller, avec Patrick Bruel et Cécile de France, "La question humaine" et L'histoire de Richard O.". Parallèlement à ses rôles, il a entamé en 1997 une carrière de réalisateur avec "Mange ta soupe" encensé parGodard suivi du "Stade de Wimbledon" et de "La chose publique" en 2003. En 10 ans, Amalric est tout simplement devenu incontournable...

9 commentaires:

À 01:00 , Anonymous Anonyme a dit...

Tupinetta, une question: Amalric et ses partenaires féminines font-ils réellement l'amour dans le film l'Histoire de Richard O ? Les scènes de sexe ne seraient pas simulées.
Amalric est plutôt bien foutu.
Alors?

 
À 18:28 , Blogger Tupinetta a dit...

Alors oui, j'ai vu "L"histoire de Richard O."Et oui, je crois bien que vous avez raison, les scènes de sexe ne sont pas simulées. On voit le sexe de Mathieu Amalric en érection sous toutes les coutures, ainsi que celui de ses (nombreuses) partenaires féminines. Alors bien sûr, ce n'est pas un porno, pas de gros plan moche lors des pénétrations, tout cela reste très artistique (bien qu'interdit aux moins de 16 ans... Il faut aussi savoir que Mathieu Amalric n'a reçu aucun salaire pour ce tournage. En clair, lui et le réalisateur Damien Odoul se sont accordés une petite expérience sexuello-cinématographique. Maintenant, devaient-ils la rendre publique, c'est une autre question... Sinon, je suis d'accord avec vous, Mathieu est très bien foutu:-)

 
À 07:23 , Anonymous Anonyme a dit...

Tupinetta peut tu me dire où trouver Odoul je voudrais passer
un cazzting.bc

 
À 10:58 , Anonymous Anonyme a dit...

Odoul ne fera que le second cazzzzzzzzzzting, le 1er aura lieu place de l'eglise, le 1er samedi du mois d'aout, un peu avant les enchères .
Dès à présent nous pouvons, cher Monsieur bc vous inscrire sur la liste !

 
À 15:36 , Blogger Tupinetta a dit...

Petite anecdote à l'intention de tous les petits "pervers pépères" du blog: lorsque j'ai vu "L'histoire de Richard O." au MK2 Beaubourg un vendredi après-midi à 14h, j'étais, tenez-vous bien, la seule représentante de la gent féminine dans la salle. Pas fière la Tupinetta! Autour de moi, se pressaient des mâles entre 40 et 60 ans, qui me dévisageaient d'un air circonspect, du genre "qu'est ce qu'elle fout là, elle?" Comme si en tant que femme, on n'avait pas le droit d'être intéressée par 1) le cul d'Amalric, 2) le cul d'Amalric et 3) le cul d'Amalric:-))))))))))

 
À 16:11 , Anonymous Anonyme a dit...

Des enchères et en os? le pied! et ça va les faire monter.Il y a des Almaric à Aléria ,de la famille?bc

 
À 21:47 , Anonymous Anonyme a dit...

et oui on fait avec ce qu'on peut tupinetta!

 
À 07:35 , Anonymous Anonyme a dit...

Voulait pas y aller ,aurait mieux fait..."le deuxième souffle" ah bon.. plutôt à court de souffle.. Le remake est un art difficile car on ne juge que par l'autre et quand l'autre est culte et mythique... .Auteuil en Ventura, la grenouille qui voulait...,Bellucci aussi crédible en Manouche que Clara Morgane en Bernadette Soubirous..etc .Corneau n'est pas Melville on s'en doutait ,mais là ..couleur hémoglobine, décor rococco et le ralenti,le ralenti..Bon il va falloir que je m'explique avec mes enfants! ah la vieillesse....,si seulement les pépères se contentaient d'être pervers comme dit la souricette..Shane

J'ai vu le Melville à sa sortie en 1966 ,à Marseille en plein règne Guerrini..ce qui amplifiait la légende du milieu,je conçois que les plus jeunes qui n'ont vu le film qu'a la télé ou ne l'ont pas vu, aient une autre opinion que moi...

 
À 14:10 , Blogger U cuccu a dit...

Nous savions Tupinetta et Shane fous de cinéma, nous ne les savions pas aussi obsedés de film- cul...te.

 

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