20 février 2008



INTERDIT À LA BETISE
ET À LA
MÉCHANCETÉ
Plus besoin d'envoyer des élucubrations méchantes et mesquines, elles ne passeront pas.

10 commentaires:

À 14:16 , Anonymous Anonyme a dit...

éra ora !

 
À 14:51 , Anonymous Anonyme a dit...

il était temps que l administrateur réagisse !!
Par contre, en réponse au 25e comment du dazibao de la semaine dernière, je citais quelques chiffres relatifs a la shoah... J ai pas vu passer ce comment ! bon ! tant pis..
j en reviens quand même à ce sujet : hier soir sur france 2 un très bon docu-fiction sur la résistance pendant la seconde guerre mondiale. Si vous voulez le voir, go at france2.fr

 
À 15:01 , Blogger U cuccu a dit...

Deux réponses:
1 - j'ai toujours scrupule à censurer, par tempérament.
Je le fais lorsque les limites me paraissent atteintes et c'est un jugement subjectif.
2 - je laisse parfois passer des attaques tellement stupides et ouvertement haineuses qu'elles desservent d'avantage celui (ou celle...) qui les profère que le victime supposée. Il y a des adversaires qu'il vaut mieux laisser parler...
Mais quand c'est trop, c'est trop !
P.S: Pas vu passer le commentaire sur la Shoah, désolé.

 
À 15:41 , Anonymous Anonyme a dit...

Desproge vers 1980.Himmler aprés une inspection de Dachau."bon il faut que j'aille à Amsterdam" Mais pourquoi chef? "Je ne peux pas être au four et au moulin" pourrait il le dire de nos jours?
père Plexe

 
À 15:57 , Anonymous Anonyme a dit...

coluche disait: "on peut rire de tout,mais pas avec n'importe qui".

 
À 18:22 , Blogger cathline a dit...

Coluche a également dit quelque chose de très profond : "La franchise ne consiste pas à dire ce qu'on pense mais à penser ce qu'on dit".
Merci u cuccu, ça aurait été dommage que ce blog deviennent un champ de tirs !!!

 
À 22:53 , Anonymous Anonyme a dit...

Xavier Darcos - Wikipédia
Alors jeune professeur de lettres agrégé du lycée Laure-Gatet de Périgueux, le futur ministre est à l'époque également membre de la commission académique qui choisit les sujets des examens. Mais peu après la tenue des Épreuves Anticipées de Français du mois de juin 1982, des accusations de fuites qui auraient bénéficié à certains candidats de la ville sont rapidement portées à l'encontre du professeur. Saisi de l'affaire, le recteur de l'académie de Bordeaux prononce l'annulation de l'épreuve dans la ville, ordonne une enquête administrative et dépose plainte contre Xavier Darcos, alors inculpé.

Il apparaîtra aux enquêteurs que Xavier Darcos avait effectivement fait travailler ses élèves, quelques jours avant le bac, sur un sujet très voisin de l'un des trois proposés aux candidats. Le futur ministre est inculpé et cité à comparaître le 30 mai 1983 devant le tribunal de grande instance de Périgueux. La justice avait cependant estimé que, les sujets ayant été choisis finalement sur plusieurs listes de propositions, personne ne pouvait prévoir de manière certaine quels seraient les trois sujets finalement proposés aux candidats et prononcé la relaxe de Xavier Darcos. Quelque 670 candidats avaient, quant à eux, reçu une nouvelle convocation pour une nouvelle épreuve en octobre.

 
À 04:58 , Anonymous Anonyme a dit...

reponse au comment nº2

La Résistance n’a pas appelé à sauver les Juifs
Jean-Louis Crémieux-Brilhac historien.
LIBERATION: jeudi 21 février 2008

Comment dire le malaise qu’éprouve l’historien après la diffusion du docu-fiction de mardi soir sur France 2 [la Résistance, «Quand il fallait sauver les Juifs», ndlr] ?

France Télévisions a patronné un film sur le drame des Juifs de France dans les années 1940-1944 et l’a programmé à une heure de grande écoute, alors que la Shoah a été occultée un quart de siècle, bravo !

Les auteurs n’ont pas hésité à souligner l’indignité du gouvernement de Vichy, qui a délibérément mis les Juifs de France hors de la loi commune et qui a participé à la déportation de 76 000 d’entre eux, dont 73 500 allaient être exterminés ; ils ont eu, de surcroît, le mérite de mettre en lumière des héros injustement ignorés : encore bravo !

La réalisation visuelle est remarquable au point de faire passer pour documents d’époque des séquences totalement irréalistes ou dont le tournage aurait été inconcevable dans la clandestinité, comme un long défilé d’enfants juifs cheminant dans la neige vers la frontière suisse. Faut-il dire bravo ? Admettons que ce soit la loi du genre. La méconnaissance de la Résistance dont témoigne ce film est d’autant plus choquante. Non, le salut des Juifs n’était pas un des deux volets majeurs de l’action résistante, comme la programmation de lundi et mardi voudrait le faire croire. Faut-il rappeler que le mot d’ordre «Il faut sauver les Juifs» n’a jamais été lancé ni par le Conseil national de la Résistance, ni par la France libre dans les années 1943-1944, ni par la presse clandestine, mis à part les Cahiers du Témoignage chrétien. Le titre même de l’émission est un faux-semblant.

Certes, c’est grâce au courage de certains Français que la proportion des Juifs qui ont été déportés de France a été moindre qu’aux Pays-Bas, par exemple (grâce aussi à l’existence, jusqu’à 1942, de la zone non occupée et au fait que la France a été le premier pays libéré). La juste perspective eût été de montrer que les initiatives en faveur des Juifs ont été seulement (mais c’était déjà beaucoup) une action de sauvetage dans l’ensemble des actions à l’actif d’une résistance multiforme.

Laisser entendre, comme le fait le commentaire du film durant son dernier quart d’heure, qu’un immense mouvement de solidarité a soulevé la masse des Français, de 1943-1944, en faveur des Juifs, ce qui apparaît comme la leçon à en retenir, est une imposture. C’est vouloir construire une légende. Il va de soi que l’opinion publique n’était plus, en 1944, ce qu’elle avait été au lendemain du désastre : l’approche de la Libération a freiné le zèle répressif et stimulé de beaux dévouements. De là à extrapoler à la nation entière, et même à la Résistance entière, ce qui fut le mérite admirable de quelques mouvements, de quelques groupes ou de quelques individualités, il y a plus qu’une marge.

Un excès de bon vouloir, un désir de bonne conscience patriotique transforment en un film de propagande un film qui devrait s’en tenir aux exigences d’un film d’histoire, dont les noms d’Annette Wieviorka et de Jean-Pierre Azéma figurant au générique semblent cautionner, abusivement, la totale véracité. Dommage.

 
À 08:34 , Blogger U cuccu a dit...

tout à fait d'accord avec ce dernier "comment". Ce "docu-fiction", fort bien fait par ailleurs, a sérieusement enjolivé la réalité. Il nous a montré la Résistance comme on a envie qu'elle fut, pas vraiment comme elle a été. Les initiatives de ceux que l'on a appellé "les Justes" ont été des initiatives individuelles, auto-organisées par la suite, rarement la mise en oeuvre de mots d'ordre de la résistance ou de Londres. De même , est passée sous silence la rivalité entre mouvements, notamment entre Henri Frenay, de Combat,représentant la résistance disons plutôt de droite, et Jean Moulin qui outre qu'il avait été -littéralement- parachuté de Londres et pratiquement imposé par De Gaulle, trainait derrière lui aux yeux de Frenay et de ses amis, la sulfureuse réputation d'avoir été un collaborateur éminent d'un ministre du Front Populaire et d'être, comme on disait alors, un "compagnon de route" du Parti Communiste. Néanmoins, la Résistance (la vraie, pas celle de 44) demeure, même si elle a été minoritaire, le mouvement qui sauva l'honneur du pays durant ces années noires.

 
À 09:22 , Anonymous Anonyme a dit...

Evidemment, un historien a une approche et une connaissance bien différentes de celles que nous pouvons avoir sur les choses du passé. Evidemment, je ne suis pas historien et j ignore bien des choses sur le génocide des juifs pendant la seconde guerre mondiale (et je le regrette, donc chaque fois que j ai la possibilité de le faire, je me documente à ce sujet), par contre il y a des choses que je sais, que chacun sait, c est qu évidemment ce soulèvement populaire n a jamais eu lieu et il faut se replacer dans le contexte de la guerre avant de risquer émettre une critique a ce sujet (j éspère que vous voyez où je veux en venir même si je n arrive pas a l exprimer clairement ! il faudrait qu on en discute ce serait plus facile !) mais soulèvement il y a eu au moins de la part de quelque uns. J ai lu avec attention l article paru dans l express, il n en demeure pas moins que j ai aimé regarder ce docu-fiction et évidemment le suffixe « fixion » était de circonstance. Grâce ou malgrès toutes ces évidences, chacun se forgera un avis personnel sur la question et bien entendu ce film ne résume pas a lui seul la shoah.

 

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