22 mars 2009

À l'attention (entre autres) de Ralph De Butler . (de la part de C.P)
"Le 1er régiment de tirailleurs marocains, sous le commandement du colonel Jean De Butler, s'estillustré en 1943, dans la libération de la ville de Bastia et de la Corse. Pour sa conduite héroïque lors de la prise du col de San Stéfanu, la première compagnie a été citée à l'ordre de l'armée " : "magnifique unité qui au cours d'une audacieuse opération de nuit a enlevé le 30 septembre 1943 la position du col de San Stéfanu, solidement tenu et organisé . A par son action digne des plus beaux faits d'armes des troupes marocaines, ouvert la route à notre progression. A en outre causé un préjudice considérable à l'ennemi, qui, a laissé entre nos mains 3 morts, 11 prisonniers dont un officier, 2 canons de 75, 7 véhicules automobiles, une quantité considérable d'armement' de vivres et de munitions " Signé : Charles De Gaulle .

5 commentaires:

À 07:28 , Anonymous Anonyme a dit...

Les tirailleurs marocains ont donc subi plus de pertes en leurs rangs que l'ennemi,puisque aux seuls "Pughjali", on a dénombré 6 soldats tués,certainement par les obus tirés par les canons de 75,pris lors de l'assaut.

 
À 11:52 , Blogger U cuccu a dit...

(les journées de la libération, suite)
La journée du 29 Septembre 1943:
DUEL D'ARTILLERIE

Les trois bataillons du 1er R.T.M ont reçu leur ordre de mission du P.C du régiment, installé maintenant à Murato. Les troupes ont récupéré deux batteries de canons de 75, mis à leur disposition par les Italiens. Le 1er bataillon entre dans Rutali à 13h15, totalement investi à 15h, sans réaction de l'ennemi. Les officiers cherchent un bon emplacement pour leurs mortiers de 81 qui doivent couvrir Santu Ste et la route du Lancone. Un habitant, Mr Murati, ancien militaire lui-même, fait valoir au Ct Soleilhavou que du village la vue n'est pas bien dégagée sur le col et que si les Allemands ripostent leurs obus tomberont sur les maisons d'habitation. Il propose de les faire conduire sur un poste de tir plus adéquat et moins dangereux pour la population, ce sera aux "Pughjali". En effet, les emplacements de tir encore visibles, surplombent parfaitement le col et le défilé.
A 17h, les mortiers français ouvrent le feu sur un rassemblement de camions autour du col, causant pas mal de dégâts. Comme il fallait s'y attendre, les Allemands ripostent par un fort pillonnage de canons de 75, qui fait 2 morts et deux blessés parmi les tirailleurs. Ils font partie de ceux enterrés au "Cimetière des Marocains".
Les Rutalais, eux, peuvent dire: "Merci, Mr Murati !"

 
À 07:27 , Anonymous Anonyme a dit...

Il y avait six soldats enterrés au cimetière des "Pughjali".Alors à,quel endroit sont morts les quatre autres ?

 
À 07:29 , Anonymous Anonyme a dit...

Alors,s'agit-il de mme Moulin avant ou de Andrée Balbinot ?
Jean Venturini n'a pas eu droit à l'évocation de sa famille .

 
À 08:45 , Anonymous Anonyme a dit...

le jeune rutalais de l'époque ayant servi de guide, je le connais. D'ailleurs, il était accompagné ce jour là par un ami fidèle, Rutalais lui aussi... Deux hommes discrets,bien sûr.


Le vieux jeune.

 

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