19 avril 2010

TRUCS DE LECTURE…

Votre enfant n’est peut-être pas attiré par les livres et cela vous désole… Et si vous l’aidiez à changer son comportement ? Comment alors concevoir votre rôle de parents dans ce domaine ? Mon propos n’est bien évidemment pas de vous inciter à vous substituer aux enseignants – surtout pas !! – mais de déjà provoquer l’attirance pour le livre et pour tout ce qui se lit.

Si jusqu’ici, tout ce que vous avez tenté pour le persuader de lire a été vain, c’est qu’il a peut-être assimilé la lecture à une ennuyeuse corvée voire une punition parfois ?!

Il faut absolument éviter de l’obliger à lire, de comparer ses performances de lecteur à celles de tel ou tel autre enfant, lui proposer des livres mal adaptés à son âge qui pourraient le décourager, lui interdire de lire des BD, l’obliger à terminer la lecture d’un livre commencé…

Ce qui est par contre conseillé :

Lui lire régulièrement des histoires même s’il sait déjà lire, pour de précieux moments de complicité… ;-)

Lui conférer le rôle de « grand(e) » en lui faisant lire ou raconter une histoire à un plus petit, sans jamais le reprendre en cas d’erreur !

Penser à lui offrir des livres à diverses occasions (il y en a pour toutes les bourses) !

Lui permettre de temps en temps de choisir lui-même un livre ou un magazine.

L’abonner à une revue (demander conseil à son enseignant).

L’inviter à lire le programme télé ou une recette ou la liste des commissions…etc.

Je conclurai avec les "droits imprescriptibles" du lecteur selon Daniel Pennac ou comment ne pas dégoûter un enfant de la lecture avant même d'en avoir pressenti les joies et les plaisirs : _ Le droit de ne pas lire.

_ Le droit de sauter des pages.

_ Le droit de ne pas finir un livre.

_ Le droit de relire.

_ Le droit de lire n'importe quoi.

_ Le droit au bovarysme (fuite dans l’imaginaire et le romanesque)[.

_ Le droit de lire n'importe où.

_ Le droit de grappiller.

_ Le droit de lire à haute voix.

_ Le droit de nous taire.

Je dirai avec Daniel Pennac, la lecture est et doit avant tout rester "un acte de liberté" !!

« On ne force pas une curiosité, on l'éveille. »

7 commentaires:

À 11:37 , Anonymous Anonyme a dit...

Liberté que de...air connu.. de toute façon pas la peine de les obliger...l'I' phone c'est tellement mieux...moi je me régalais de "la terre à la lune"..bon ils vont pas y croire...pas trés résistance des matériaux, mais rassurez vous les jeunes cons vous allez devenir comme nous des vieux cons ....personne n'y échappe....bc

 
À 17:48 , Anonymous Anonyme a dit...

Et j'ajouterai, de Pennac toujours, le verbe Aimer et le verbe Lire ne supportent pas l'impératif.

 
À 20:06 , Anonymous Anonyme a dit...

D'où l'aberration : "Aime ton prochain comme toi-même." ? !!

Cette injonction pourrait être le thème d'un devoir de philo. Il y en aurait des choses à dire !!
D.D.

 
À 15:04 , Anonymous Anonyme a dit...

Cette "injonction"ne vaut que pour ceux qui veulent l'entendre: les croyants ayant une pratique des Saintes Ecritures, si je ne me trompe.
Où serait l'aberration? Oui, pensons peut-être à ceux qui ne s'aiment pas eux-même, quel désastre!
Mieux vaut -pour les autres donc- être très narcissique, c'est finalement une façon d'être généreux envers son prochain.

 
À 17:38 , Anonymous Anonyme a dit...

J'ai une certaine foi religieuse, vais quelquefois à l'église mais ne suis pas toujours en accord parfait avec les "Écritures" qui ne sont qu'une traduction ou une interprétation subjective parfois d'une parole prononcée il y a deux mille ans...
"aimer" est un ressenti, on ne peut donner l'ORDRE d'aimer !! ou alors, formuler cela autrement, du style "Sois bon, aimable, attentif à ton prochain..."
Celui qui est narcissique ne peut aimer les autres car IL est le seul objet de sa "passion"... ;-))
D.D.

 
À 19:02 , Anonymous Anonyme a dit...

Je pense que la définition du narcissisme est un peu plus subtile, cf. un extrait de Nicole Jeammet:
Le narcissisme est en effet d'abord un pôle d'investissement. Pôle dont la source est extérieure à soi : l'investissement narcissique de soi se fait à la mesure exacte de l'investissement libidinal dont on a été l'objet (...) : nous nous aimerons et nous nous estimerons, comme nous avons été aimés et estimés, par les personnes privilégiées de notre enfance. De pôle passif, celui-ci deviendra ensuite lui-même pôle actif, source à l'intérieur de nous : parce que nous aurons été suffisamment aimés et estimés, nous nous aimerons suffisamment nous-mêmes et, dans cette même mesure, nous serons capables d'aimer et d'estimer les personnes autour de nous.
Et puis dans une des versions du mythe pour faire "Echo" à mon propos n'oublions pas qu'en mourant Narcise s'est transformé en cette belle fleur jaune.

 
À 19:49 , Anonymous Anonyme a dit...

Je vous assure que l'on peut ne pas s'aimer d'une façon narcissique selon la définition psychanalytique à laquelle vous faites allusion et aimer malgré tout son prochain.

Mais je maintiens ce que je disais précédemment, le narcissisme est aussi considéré comme une déviation caractérisée par un amour excessif de soi et dans ce cas-là, ça ne laisse pas beaucoup de place à autrui.

Je vous ai répondu parce que je suis convaincue de ce que j'avance _ il suffit simplement de regarder autour de soi et de constater l'égoïsme de certains "narcissiques" selon la définition courante. Mais vous auriez pu signer... ç'aurait été plus sympathique.
D.D.

 

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