21 juillet 2010

LES BARQUES BLEUES D'ESSAOUIRA
restent de plus en plus souvent à quai. La pêche artisanale à la sardine qui faisait vivre des centaines de familles, à la pêche même et dans les conserveries, le long de cette côte du sud marocain, a tendance à péricliter. Les gouvernants de Rabat ont cédé des droits de pêche très étendus à des armateurs européens et asiatiques dont les bateaux-usines pratiquent la pêche industrielle et même la sur-pêche. La ressource se raréfie, le petit peuple des pêcheurs ne gagne plus sa vie, l'émigration augmente et le mécontentement gronde... M6 va peut-être devoir affronter de graves problèmes sociaux et politiques dans cette région.

2 commentaires:

À 08:28 , Anonymous Anonyme a dit...

tout ça pour faire de la purée de sardine au gout de crabe ou autres. vive le surimi et tant pis si des générations de pécheurs meurent sur l'autel de la mal-bouffe.
wb

 
À 09:10 , Anonymous Anonyme a dit...

En cédant des concessions à de grosses boites, ils pouvaient toucher de gros bakchichs, les petits pêcheurs eux ne payaient pas les Porsche des ministres, des courtisans et de leur progéniture dorée.

 

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