27 juillet 2011

negru: cum' u tempu

8 commentaires:

À 10:01 , Anonymous Anonyme a dit...

Surprise ce matin à sainte Claire,
la stèle a disparu .

 
À 18:01 , Anonymous Anonyme a dit...

A radio Alta Frequenza riproduce nant'à u so situ l'articulu cumpletu di François Hauter intitulatu L'ile où le pardon n'existe pas.

Eccune u fiore :

De la Corse, je ne sais rien. Jamais été là-bas. J’ai un a priori péjoratif : la Corse est un drame de la centralisation. Tous les gens intelligents de l’île sont « montés » à Marseille, Paris, ou partis à l’étranger. Ceux qui n’en ont pas eu le courage ou les capacités intellectuelles de le faire sont restés sur place.

Davantage encore que sur le continent, les cafés sont bondés à n'importe quelle heure du jour et de la soirée: Tous les rendez-vous sont fixés en terrasse. Les gens vous épient, ils parlent bas, ils ont l'air sur la défensive. C'est vrai, ils ne sont que 300000 sur l'île. Et 55 000 dans cette plus grande ville du coin. Un nouveau, ça se remarque.

À Bastia, le premier fast-food vient d'ouvrir. Les Corses ont fait la queue trois mois durant pour découvrir les hamburgers.

Voici le village minuscule, fiché sur la pente raide de la montagne. Voici la maison où l'on m'attend pour diner. J'apporte des fleurs. On ne sait qu'en faire. On les dépose sur une chaise. « Ici, le salon, c'était l'étable, avant.», m'explique-t-on.

Les «fratelli», les nationalistes, paradent dans leurs battle-dress ridicules, au volant de leurs vieux 4 x 4. Ils incarnent cette violence d'un autre âge qui poisse la Corse et qui, parfois, comme à Corte, tourne à la sauvagerie. Leur tribu montagnarde s'est toujours battue contre les gens de l'extérieur. Les voilà désormais encerclés par l'autre Corse, celle des plaines et des villes. Ce n'est pas un mal. « Les Corses ont une lourde responsabilité dans le destin médiocre qui est le leur », concède le Dr Edmond Simeoni, dont la famille a été la cible de soixante-quatre attentats. Le vieux nationaliste ajoute, à une terrasse de café de Bastia: « La Corse a changé, elle va basculer. Les Corses ne le savent pas. Paris le sait. » Oui, Corte, avec son université corse médiocre, est un réduit, la réserve naturelle d'une espèce française primitive, en voie d'extinction. Je m'envole pour Paris: cap sur une autre tribu, aux rites bien singuliers elle aussi. Celle que les Français noment « les élites ».

 
À 01:16 , Anonymous Anonyme a dit...

radio Alta Frequenza riproduce nant'à u so situ l'articulu cumpetu di François Hauter intitulatu L'ile où le pardon n'existe pas.

Eccune u fiore :

De la Corse, je ne sais rien. Jamais été là-bas. J’ai un a priori péjoratif : la Corse est un drame de la centralisation. Tous les gens intelligents de l’île sont « montés » à Marseille, Paris, ou partis à l’étranger. Ceux qui n’en ont pas eu le courage ou les capacités intellectuelles de le faire sont restés sur place.

Davantage encore que sur le continent, les cafés sont bondés à n'importe quelle heure du jour et de la soirée: Tous les rendez-vous sont fixés en terrasse. Les gens vous épient, ils parlent bas, ils ont l'air sur la défensive. C'est vrai, ils ne sont que 300000 sur l'île. Et 55 000 dans cette plus grande ville du coin. Un nouveau, ça se remarque.

À Bastia, le premier fast-food vient d'ouvrir. Les Corses ont fait la queue trois mois durant pour découvrir les hamburgers.

Voici le village minuscule, fiché sur la pente raide de la montagne. Voici la maison où l'on m'attend pour diner. J'apporte des fleurs. On ne sait qu'en faire. On les dépose sur une chaise. « Ici, le salon, c'était l'étable, avant.», m'explique-t-on.

Les «fratelli», les nationalistes, paradent dans leurs battle-dress ridicules, au volant de leurs vieux 4 x 4. Ils incarnent cette violence d'un autre âge qui poisse la Corse et qui, parfois, comme à Corte, tourne à la sauvagerie. Leur tribu montagnarde s'est toujours battue contre les gens de l'extérieur. Les voilà désormais encerclés par l'autre Corse, celle des plaines et des villes. Ce n'est pas un mal. « Les Corses ont une lourde responsabilité dans le destin médiocre qui est le leur », concède le Dr Edmond Simeoni, dont la famille a été la cible de soixante-quatre attentats. Le vieux nationaliste ajoute, à une terrasse de café de Bastia: « La Corse a changé, elle va basculer. Les Corses ne le savent pas. Paris le sait. » Oui, Corte, avec son université corse médiocre, est un réduit, la réserve naturelle d'une espèce française primitive, en voie d'extinction. Je m'envole pour Paris: cap sur une autre tribu, aux rites bien singuliers elle aussi. Celle que les Français noment « les élites ».

J'avais un a priori péjoratif avia dettu.

 
À 01:03 , Anonymous Anonyme a dit...

Un touriste grand adepte du saut à l'élastique débarque au Maroc ...
Arrivé à destination, il décide d'ajouter un nouvel exploit à son actif, sauter du haut du minaret de Rabat la tour Hassan.
Il va donc au souk, trouve un marchand et lui dit : "J'aurais besoin d'un mousqueton, d'un baudrier et de 25 mètres d’élastique torsadé spécial pour le saut."

Le marchand lui fournit le tout et de première qualité.

L'après midi, la place est pleine quand le touriste s'apprête à sauter.
Il s'élance et saute, l’élastique se tend, s'arrête à 20 cm du sol et rebondit.
Bluffés par le spectacle, tous les spectateurs applaudissent, bravo, formibable.

Le lendemain, la star du coin, Mohammed, dit ‘Momo’ décide de faire de même
pour montrer son grand courage. Il achète le même matériel que le touriste et chez le même marchand (1 mousqueton, 1 baudrier et 25m d’élastique torsadé spécial pour le saut)
Momo grimpe au sommet du minaret, saute, se scratche, s’étale méchamment par terre et meurt …?
La police marocaine, de suite, fait son enquête et interroge le marchand :
-"Qu’est-ce que vous avez vendu à Momo ?"

Le malheureux marchand explique : - "J’y lui ai vendi: 1 boudrier, 1 mousquiton et 25m d’ilastic ...MAIS comme son père cy un Grant Ami d'la famille ...et que Momo il y gentil... j'y rajouti 5 mètres d’ilastic GRATUIT !!! Y Ouala.

 
À 09:15 , Anonymous Anonyme a dit...

Je ne suis pas étonné de l'article de François Hauter. Mais pas du tout. Depuis toujours, je sens ce regard porté sur nous et ça fait longtemps que j'en ris. Parlons-en de l'élite qui revient au pays et qui demande aux indigènes d'un air inquiet "Ca va"?, du style vous avez résisté à l'hiver dans ce trou perdu? Et oui, nous sommes toujours là, ceux qui restons en Corse par pur plaisir, juste du plaisir. Oui, je vous pardonne Monsieur Hauter, vous ne connaissez pas bien la Corse et vous ne savez donc pas ce que vous dites mais les autres , la soi-disant élite corse, c'est aussi ce que vous pensez de nous mais il vous manque le courage de nous le dire trop contents finalement que nous soyons restés pour préserver la vie dans l'endroit où vous passez "vachement cool" vos vacances.

 
À 12:16 , Anonymous Anonyme a dit...

Pour "embrayer" sur le dernier "comment", je dirai moi aussi l'étonnement de CEUX qui apprennent que nous passons _ avec bonheur _ l'hiver à Rutali... Serions-nous des farfelus ou des... ??
Mais non, nous avons la chance de pouvoir goûter les charmes de chaque saison dans ce si bel endroit, dans ce si beau "pays" après avoir passé une vie de labeur pour la plupart dans de grandes métropoles qui ont certes un certain attrait mais également beaucoup d'agitation en tout genre.

Laissons dire à ceux qui n'ont pas ce privilège _ car c'en est un _ toute sorte de lieux communs irréalistes. Pardonnons-leur, ils ne savent pas ce qu'ils disent, PEUCHÈRE ?!!
"Tant pis pour eux" !! ;-))
D.D.

 
À 13:04 , Anonymous Anonyme a dit...

Au fait c est l ete et a RUTALI C EST LA FETE TOUS LES JOURS Alors..................

 
À 19:16 , Anonymous Anonyme a dit...

Un Blog de cette qualite bien sur...

 

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