18 août 2011

TRADITION, TRADITIONS...
Le 16 août, une messe est célébrée en l'honneur de Saint Roch.
Au cours de cette célébration, des petits pains, offerts par notre boulanger, sont bénis et distribués aux fidèles. Savez-vous d'où vient cette tradition ?
"Selon la légende, Saint Roch, contaminé par la peste, fut sauvé par un chien qui lécha ses plaies et lui apporta chaque jour un pain..." D.D

8 commentaires:

À 10:36 , Anonymous Anonyme a dit...

Ces petits pains ou panioli qui ne moisissent pas et qui protègent des intempéries. Quelli di San Roccu in Rutali o quelli di Sant' Antone altrò.

Cette année, la Saint Roch a été célébrée par le diacre Jean Vitus Risticoni à partir de 21 h. Une belle cérémonie suivie de la procession dans le village.

Louis

 
À 11:47 , Anonymous Anonyme a dit...

Alors D.D, où est le truc ?

 
À 11:53 , Anonymous Anonyme a dit...

Les "trucs" de la semaine ont été envoyés mais ne sont pas parus lundi vraisemblablement parce qu'il y avait "relâche"...
D.D.

 
À 11:56 , Anonymous Anonyme a dit...

Sans oublier l'église nettoyée avec soin et abondamment garnie de fleurs avec goût par des femmes dévouées.

Louis

 
À 12:02 , Blogger U cuccu a dit...

Mea culpa, mea culpa...
je les ai reportés avec toute cette actualité.
Mais je crois que notre lecteur, sans doute un mécréant, faisait plutôt allusion au "truc" des petits pains qui ont toutes ces vertus.

 
À 01:28 , Anonymous Anonyme a dit...

Le pain possède une forte valeur symbolique. Le pain est le symbole de la nourriture et de la vie. Son absence ou sa pénurie sont toujours synonymes de famine, de détresse et de misère.

Le pain de Saint Roch – que l'on conserve toute une année mais que l'on peut aussi manger (dixit l'abbé Piettroti) – protège la maison et ceux qui l'occupent (personnes et animaux).

D.D.

 
À 19:06 , Anonymous Anonyme a dit...

Ne dit on pas: Bon commo du bon pain!

 
À 10:56 , Anonymous Anonyme a dit...

Né à Montpellier en 1295, saint Roch voua toute son existence au soulagement des pestiférés . Il fut un jour contaminé et se retira dans un lieu solitaire pour succomber à son mal . Mais un chien le trouva, lécha ses plaies et lui apporta du pain . Le maitre de l'animal découvrit peu après l'existence du saint, et l'emmena chez lui pour le guérir . Plus tard, il mourut en prison, non reconnu des siens et pris pour un espion . Son culte se développa au 15ème siècle . On représente généralement saint Roch découvrant sa jambe pour montrer le bubon de la peste qu'il a contracté .
En Corse où les épidémies de peste firent tant de ravages, San Roccu fut naturellement choisi comme saint protecteur de ce fléau auquel il consacra sa vie .
Les ajacciens ont bénéficié de sa sainte protection . Les "sette navi", ces sept petits ilots qui ferment au sud le golfe d'Ajaccio, en restent les témoins . On raconte qu'à une époque reculée, sept galères barbaresques chargées de pestiférés voulurent accoster à Ajaccio . On invoqua saint Roch en se rendant au bord de la mer en procession, là, on vit le saint s'agenouiller et d'un geste, pétrifier les sept galères...
On invoquait aussi saint Roch contre les épizooties en tout genre . Chaque année, le jour de la fête, le curé procédait à la bénédiction des troupeaux massés devant l'église . Dans de nombreux villages, on continue de préparer les fameux "sarruchini", ces petits pains bénits à l'office du jour et distribués à la sortie de l'église . Autrefois, on les conservait à la maison pour les donner à manger aux malades, qu'ils fussent hommes ou bètes victimes d'épidémies diverses .

Sources : Almanach de la mémoire et des coutumes Corses par claire Tiévant et lucie Désidéri, chez Albin Michel .

 

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