19 octobre 2011

DAZICOLOR

8 commentaires:

À 12:03 , Anonymous Anonyme a dit...

Qui aurait pu prevoir qu'une naissace et une photo allaient provoquer des debats assi passiones??Vous avez dit bizzare....

 
À 13:05 , Anonymous Anonyme a dit...

L'officialisation de la langue corse au cœur des débats

Engagée depuis sa création dans la défense de la langue, notamment à travers sa filière d'études corses, l'université de Corse trouve naturellement sa place dans la vaste réflexion sur la question linguistique.
À l'occasion de la célébration de ses trente ans, l'établissement insulaire a donc été, ce lundi, le théâtre d'une table ronde en corse sur le thème de la langue, animée par le professeur et écrivain, Alain di Meglio. Où en est-on ? Que fait-on ? Que faut-il faire ? Telles étaient les interrogations proposées par ce riche débat, qui s'inscrivait dans le cadre d'un après-midi Primure nustrale organisé par le centre culturel universitaire, et comportant un échange sur la littérature corse, suivi de la représentation théâtrale de L'Università di Zia Peppa.
Face à un public venu en nombre, les différents intervenants présents*, enseignants, représentants associatifs et institutionnels, ont fait part de leurs expériences et analyses de la vitalité de la langue corse dans la société.
Avec, toujours en ligne de mire, le projet de statut d'officialité pour la langue. « Au cours des dernières décennies, il y a eu des avancées qualitatives, mais qui doivent maintenant passer par des résultats quantitatifs,a ainsi souligné Ghjiseppu Turchini, enseignant et représentant de l'association des professeurs certifiés et habilités de corse. Sur le terrain, l'enseignant de corse demeure un militant du fait du statut optionnel de la langue, qui le condamne à la marginalité. Depuis l'adoption du Plan régional de formation en 2006, l'enseignement bilingue s'est développé dans le primaire, mais il reste une grande route à faire pour relancer la filière dans le secondaire. Pour cela, il s'agit de mettre en place un dispositif efficace en concertation avec la Région, le rectorat et le ministère de l'Éducation, notamment en renforçant le nombre d'inspecteurs pédagogiques et en dédoublant certaines classes. Et nous espérons bien sûr le statut d'officialité», a ajouté le professeur.
Vers un vote d'ici décembre
Un horizon loin d'être irréaliste puisque, dans la continuité du vote de la motion pour l'officialisation de la langue corse par les élus de l'assemblée au mois de juillet, la collectivité territoriale de Corse développe une politique linguistique qui tend à l'adoption d'un statut d'officialité, dont le vote pourrait avoir lieu avant la fin de l'année.
« L'objectif est aussi de donner du contenu à ce projet, en impliquant les communes à travers la signature de la charte, les services publics, éducatifs et le secteur privé, a précisé Sébastien Quenot, représentant le service du conseil linguistique de la CTC, qui œuvre en collaboration avec les services de formation et de diffusion. Parallèlement à la préparation de l'officialisation, il s'agit de créer un conseil de la langue avec des élus, des chercheurs et des membres de la société civile. »Comme pour Lisandru De Zerbi, animateur du site satirique A Piazzetta, selon lequel « l'essentiel est de susciter des échanges en corse », il semblait en définitive évident que la langue corse n'a d'avenir qu'à travers la société qui la parle et la maintient, tout simplement, en vie.
* Étaient représentés : le service Langue corse de la CTC, le collectif Parlemu corsu, l'Associu di l'Insignanti di Lingua Corsa, le site A Piazzetta, A Fundazione di Corsica, l'association Ghjuventù Vagabonda.

Article vu 52 foisLaure Filippi (laurefilippi@nicemati

 
À 14:15 , Anonymous Anonyme a dit...

Comme je comprendrai un bilinguisme français-anglais ou chinois...mais franco-corse!!...ce n'est un débat d'avenir c'est du folklore..on a les Macchjaghjoli pour ça...o himé...

 
À 20:04 , Anonymous Anonyme a dit...

j'aimerai que l'on me dise "quelle langue Corse" je dois apprendre.
cela me pose problème car personne n'est capable de me dire si celle qui est enseigné est la bonne .celle de Bastia,celle de porto-vecchio,celle de propriano,celle du montegrosso et toutes les langues Corses parlées dans les micro-régions,et méme chez nous au village quand Louis (notre estimé linguiste' n'est pas d'accord avec tel ou tel sur l'écrit .je ne vous dit pas pour la prononciation.alors que l'on me dise ,à moi "horsain", ou je dois apprendre cette langue que je comprend tout de même un peu ,mais que je n'ose prononcer ,sous peine de foutage de gueule.et pour ces messieurs de l'université posez vous donc cette question quelle langue dois perdurer ici ,en Corse.y compris le Corse parlé sur le continent et autres pays.
wb
ps: "horsain" en normand qui n'est pas d'ici.

 
À 11:13 , Anonymous Anonyme a dit...

Sinistre notre Blog??
Emporté, polémique souvent, partisan toujours, divertissant,ambigu,un peu couillon parfois, instructif souvent, varié, musical, littéraire, historique, cruciverbiste, poétique,tout ça et plus encore, mais Sinistre! Jamais!

 
À 13:32 , Anonymous Anonyme a dit...

On dirait Cyrano a propos de son NEZ !!!

 
À 13:59 , Blogger U cuccu a dit...

Belle tirade en effet !

 
À 14:16 , Anonymous Anonyme a dit...

Lors du Riacquistu dans les années 70 les linguistes en charge de cette question ont choisi de conserver toutes les "variétés" c-à-d de conserver la richesse de la langue corse, de ne pas opérer de choix "mutilants". En aucun cas cela fonctionne- ou doit fonctionner- comme un obstacle car la syntaxe est identique et les quelques variantes lexicales sont pour la plupart des constantes.Donc si l'on veut apprendre le corse on le fait sans complexes avec des livres, des méthodes pourquoi pas, mais surtout avec des gens qui le parlent!

 

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil